Trop souvent quand la répression tombe, on n’est pas assez préparé.es et nos proches non plus, ce qui peut coûter plus d’énergie encore que ce que l’état nous prend avec ces situations. En plus, la répartition des rôles genrés et la spécialisation sur ces questions est présente, même dans les milieux anarchistes. Alors voilà quelques pistes pour casser un peu tout ça et lancer des réflexions avec soi-même ou à plusieurs.
Il y en a sûrement d’autres !
Qui prévenir ? Qui ne pas prévenir ? La famille ? A partir de quelle étape ?
Qui tu voudrais ou voudrais pas en soutien ?
Garenties de représentation ou pas ? (document prouvant une identité et censé rassurer un juge sur le fait que tu te pointeras à ton procès, pour peut-être éviter une détention préventive par exemple).
Faux blase, refus d’identité ou vrai blase ? Jusqu’où tu penses tenir sans déclarer ou avec un faux blaze ? Verif, garde à vue, comparution immédiate ou tout ? En fonction de quel niveau de charges retenu ?
Quel identité de genre du donnes ?
Quel.e avocat.e ?
C’est quoi les risques si tu te fais choper ? (déjà du sursis, pas les bons papiers…)
Tu veux quoi dans tes colis ?
Ok ou pas de parler de ton rapport au genre, à la sexualité dans les lettres (tôle) ? Les matons ouvrent les lettres et n’en ont rien à foudre de dire des infos que t’aurais voulu garder pour toi. Ok envoie de trucs anarchisants un peu craignos ?
Tu prends des médocs, t’as une ordo ? Quel médecin serait ok de transmetre ? Si faux blase, tu veut gérer comment ? (médecin « militant » qui peut aider et contacter l’AP…)
T’as des problèmes de santé particulier ? Tu veux que ce soit visible au niveau des flics, des matons, de la justice ou pas ?
Tu as des enfants et/ou est l’humaine d’un animal ? Qui s’en occupe en ton absence ? Comment ?
Tu stock où ton dossier antirep ? Qui y a déjà accès ? Oral, papier, numérique ?
Hésite pas à y inclure des ressources pour les proches.
Mort à l’état, au capital, au patrarcat et à toutes les dominations. Prenons soin de nous.