sans fard, dans la nuit
nourrie sans fin au bois de palette
tu me consumes et me pourris
romantique illusion d’un être puissant
pourtant les vers de rage rongent mes tripes
pour aller vers rien
un vide dans le bide qui jamais ne se remplit
un adieux aux sourires qui nous fuient
seule
recoudre ces plaies incandescentes
des points de futurs
sans se mettre sur la gueule
sans pour autant se la fermer
sans laisser de côté l’agir, mais en renouant avec le rire
les tendons se relâchent
mes bras de bois sont plus agiles
Il ne reste que la tension éternelle entre moi
et mes désirs