Couic-couic

Lorsque que l’on parle de sexualité cis-hétéro, c’est trop souvent la ou les meufs qui s’en chargent. Avec toute la charge mentale et les emmerdes qui vont avec, comme par exemple les effets secondaires bien lourds et nocifs des pilules contraceptives. Pourtant même si on en parle pas à l’école, il est tout à fait possible de recourir à des moyens de contraception «_testiculaire_», autres que le préservatif externe. C’est le sujet de la brochure Les contraceptions testiculaires du collectif Thomas Bouloù. Cette brochure contient une introduction au fonctionnement des testicules ainsi que la présentation de plusieurs méthodes de contraception. Trois temporaires : slips chauffants, préservatifs et hormonale, et une pseudo-définitive : la vasectomie.
«_Il s’agit d’une opération chirurgicale de «_stérilisation à visée contraceptive_». Simple et rapide, elle consiste à couper le passage aux spermatozoïdes pour les empêcher de rejoindre le sperme. Il y aura toujours éjaculation de liquide séminal, mais le spermogramme effectué quelques semaines après l’intervention indique désormais_: «_absence totale de spermatozoïdes_». Le système hormonal et le fonctionnement sexuel ne sont pas affectés._»
« L’accès à ce droit [la stérilisation définitive] reste cependant un parcours compliqué, beaucoup de personnes se heurtant à l’absence d’information d’abord, et ensuite au refus moral des médecins. Souvent, ceux-ci n’accompagnent pas leurs patient·e·s dans leurs choix mais cherchent plutôt à les dissuader (surtout quand ils ou elles sont jeunes et sans enfant). »
Notons que les refus peuvent être particulièrement violents (encore plus spécialement pour les personnes avec un utérus) et que nous recommandons de faire des recherches pour trouver un·e praticien·e moins relou que les autres.