Des personnes sont accusées d’avoir saboté des mâts de mesure du vent en haute-vienne sur des sites prévus pour l’installation d’éoliennes industrielles. Le 9 mars, elles passeront devant le tribunal de Limoges pour faire appel contre le contrôle judiciaire et la caution de 120 000 €. Un rassemblement de soutien aura lieu le 9 mars dès 8h place d’Aine (Limoges).
Extraits du communiqué du groupe de soutien :
« Ces personnes n’appartiennent à aucune organisation politique. Elles n’ont d’autre prétention que d’être conscientes de l’extrême gravité de la situation de notre monde.
Nous partageons leurs convictions sur la nuisance sans borne des installations des éoliennes industrielles et avons comme elles les yeux ouverts – et refusons de les fermer – sur le cauchemar technologique qui se propage dans le monde entier. »
« On veut faire croire au public-connecté, aux citoyens-esclaves qu’avec les aérogénérateurs industriels nous allons vers une transition énergétique. Il n’a jamais été dans l’intention de nos gouvernants de démanteler les centrales nucléaires. Il s’agit d’une addition énergétique. Ce qui semble durable dans tout cela n’est autre que la folie de la civilisation occidentale qui impose son modèle de développement coûte que coûte, son modèle de destruction de la vie et de notre pouvoir d’autodétermination. »
« Ici comme ailleurs, nous condamnons la déforestation, la pollution sous toutes ses formes, sonore et visuelle, la perturbation des vols d’oiseaux et tant d’autres conséquences néfastes de l’implantation de ces aérogénérateurs industriels. Sans oublier la pollution générée par l’extraction des matériaux utilisés pour la fabrication de telles machines.
Nous comprenons et soutenons les inculpé-e-s même si nous pouvons avoir d’autres façons d’agir.
Nous ne pouvons rester inactif-ves.
Nous nous devons de réagir lorsque de telles personnes se voient persécutées, fustigées, soumises à des contrôles judiciaires abusifs par des autorités qui cautionnent et financent des entreprises qui confisquent et polluent la terre, l’eau et l’air uniquement pour en tirer profit.
Si la destruction de quelques mâts de mesure est au regard de la loi un délit, c’est pour nous un acte de résistance légitime commis sans violence sur des êtres vivants, c’est un acte symbolique qui ne fait qu’entamer l’assurance sans borne, la volonté de conquête de ces prédateurs cupides.
Dans un contexte de guerre sociale, ces actes nous semblent de l’ordre de l’autodéfense. Les vraies victimes ne sont pas celles que la justice désigne. Les vraies victimes sont celles de ces prédateurs que rien n’arrête. »