autodéfense ortographe

Ortografe

Plus de 300 000 000 de personnes parlent français. Des langues françaises aux prononciations diverses, aux vocabulaires changeants. 300 millions de langues qu’une quarantaine de bourgeois voudraient voir soumises. 40 académiciens en costume qui souhaitent imposer leurs règles, leurs prescriptions. Des commandements à leur image évidemment, celles de vieillards blancs sexistes et réactionnaires. Ils sont contre l’écriture inclusive sous toute ces formes, contre les emprunts à d’autres langues. Le bon usage de la langue, c’est à dire le leur, les préoccupe tellement qu’ils ont une rubrique entière dédié à épingler tout ce qui leur déplaît. Comme un immense tableau macabre de collectionneurs de papillons.

De la même manière que les flics patrouillent dans les rues pour faire appliquer les lois écrites par les bourgeois du parlement, il existe des policiers de la langue. Des journalistes, des universitaires, des enseignants et une foule de médiocres qui croient briller en rabaissant celleux qui sortent de leur schéma linguistique. Qui croient ke le respect de normes absurdes leur donne une quelconque valeur et qui s’en servent pour rabaisser les autres, pour les normer, pour les exclure. Pour que la langue reste la chasse gardée des hommes blancs aisés. Pour que rien ne puisse menacer leur emprise.

Et si on se débarrassait de tout ça ? Pour que la langue reste et demeure vivante, pour kelle ne fossilise pas. Pour ne pas laisser des morts-vivants nous dicter nos existences. Pour que chacun·e puisse utiliser, créer, transformer. Il n’y a pas de faute lorskon se comprend, l’erreur c’est de les cherché. Devenir l’auxiliaire des dominants, chercher à les imiter est une perte de temps, une perte de soi. C’est les laisser envahir nos pensées, c’est devenir le valet de leurs volontés jusque dans nos paroles.

Écriture inclusive

L’écriture inclusive, c’est quelque chose de simple : arrêter d’invisibiliser les femmes jusque dan les textes. Rappeler qu’il y a des détenues, des autrices, des militantes, des avocates. C’est arrêter de faire du regard masculin l’unique point de vue. Rappeler dans l’ortograff, dans la grammaire qu’il y a des voix qui sont sans cesse étouffée. Pratiquer une langue inclusive, c’est commencer à penser et agir pour un monde qui le soit.

Nous n’avons pas choisis de normes pour féminiser nos textes, pour que chacune soit libre de choisir comment écrire, de choisir le moyen qui lui parle.