Sélections contre le technomonde

7 mai 2019 à Kouaoua (territoires colonisés de kananie) : Incendie de la serpentine (une sorte de tapis roulant pour acheminer le minerai). L’incendie, comme les précédents, conduit à une interruption de l’activité minière jusqu’à la réparation.

3 janvier 2019 à la Limouzinière : Incendie d’une nacelle éolienne. Plusieurs semaines voir mois avant qu’elle puisse de nouveau produire de l’électricité.

7 janvier 2019 à Folles : Sabotage du mat de mesure éolien de la société Eolise. Le mat servait à prévoir l’implantation d’un parc éolien.

14 & 17 mai 2019 à Saint-Julien-Molin-Molette : Incendie d’engins de chantiers et d’utilitaires et de trois bâtiments algeco chez eurovia (entreprise du groupe Vinci) et dans une carrière. Revendiqués par des rapaces du Rajas sur nantes.indymedia.

11 février 2020 à Limoges : Incendie de 8 véhicules d’Enedis. Attaque revendiquée dans un courrier disponible sur labogue.info.

23 février 2020 à Gières : Incendie dans un immeuble hébergeant un laboratoire de recherche sur le domaine universitaire. Le laboratoire en question travaillait sur la mécanique du solide pour des applications dans le génie civil.

5 mai 2020 à Toulouse : Revendication de la crevaison de pneus de nombreuses voitures appartenant à “à l’état, au département, à Vinci, à SCS (une entreprise de télé-surveillance), à Enedis, à EDF, à un fournisseur gaz, à un installateur de fibre optique, un autre de télécom, à une entreprise de « Smart solutions pour industriels », à une agence immobilière”

23 juin 2020 à Erquy : Dégradations (dont tentative d’incendie) contre un véhicule de RTE (Réseaux de Transport d’électricité de france) alors que les agents réalisaient des études pour l’installation d’un parc éolien.

24 septembre 2020 à Pierrelatte : Sabotage de l’antenne 3 et 4G réalisé en cisaillant les câblages reliant l’antenne au réseau et à la fibre optique.

1er décembre 2020 au Massif de l’Étoile : Incendie dans un local technique au pied du pylôme de relais télévision du 2e plus important émeteur de télédiffusion. 3,5 millions de personnes privées de propagande télévisée et radiophonique. Le feu est parti de l’extérieur du site sur les câbles faisant le lien entre le local technique et l’antenne.

18 février 2021 à Brézins : Incendies visant la société Constructructel Constructions et Telecom, spécialisée dans le déploiement de réseaux de télécom et fibre optique.

19 février 2021 à Laz : Tags contre une centrale photovoltaïque portée par Total Quadran.

23 février 2021 : Revendications de deux incendies visant l’entreprise Constructel. Ont été ciblés l’antenne-relais, les bobines de câbles d’antennes et de fibres optiques.
Revendication disponible sur nantes-indymédia sous le titre “Et si les stocks de câbles venaient à brûler ?”.

4 mars 2021 à Château-Arnoux-Saint-Auban : Revendication de l’incendie des bureaux et d’un 4X4 de la société télécom GMS (filiale de Scopelec). Installateur de la 5G.

autodéfense ortographe

Ortografe

Plus de 300 000 000 de personnes parlent français. Des langues françaises aux prononciations diverses, aux vocabulaires changeants. 300 millions de langues qu’une quarantaine de bourgeois voudraient voir soumises. 40 académiciens en costume qui souhaitent imposer leurs règles, leurs prescriptions. Des commandements à leur image évidemment, celles de vieillards blancs sexistes et réactionnaires. Ils sont contre l’écriture inclusive sous toute ces formes, contre les emprunts à d’autres langues. Le bon usage de la langue, c’est à dire le leur, les préoccupe tellement qu’ils ont une rubrique entière dédié à épingler tout ce qui leur déplaît. Comme un immense tableau macabre de collectionneurs de papillons.

De la même manière que les flics patrouillent dans les rues pour faire appliquer les lois écrites par les bourgeois du parlement, il existe des policiers de la langue. Des journalistes, des universitaires, des enseignants et une foule de médiocres qui croient briller en rabaissant celleux qui sortent de leur schéma linguistique. Qui croient ke le respect de normes absurdes leur donne une quelconque valeur et qui s’en servent pour rabaisser les autres, pour les normer, pour les exclure. Pour que la langue reste la chasse gardée des hommes blancs aisés. Pour que rien ne puisse menacer leur emprise.

Et si on se débarrassait de tout ça ? Pour que la langue reste et demeure vivante, pour kelle ne fossilise pas. Pour ne pas laisser des morts-vivants nous dicter nos existences. Pour que chacun·e puisse utiliser, créer, transformer. Il n’y a pas de faute lorskon se comprend, l’erreur c’est de les cherché. Devenir l’auxiliaire des dominants, chercher à les imiter est une perte de temps, une perte de soi. C’est les laisser envahir nos pensées, c’est devenir le valet de leurs volontés jusque dans nos paroles.

Écriture inclusive

L’écriture inclusive, c’est quelque chose de simple : arrêter d’invisibiliser les femmes jusque dan les textes. Rappeler qu’il y a des détenues, des autrices, des militantes, des avocates. C’est arrêter de faire du regard masculin l’unique point de vue. Rappeler dans l’ortograff, dans la grammaire qu’il y a des voix qui sont sans cesse étouffée. Pratiquer une langue inclusive, c’est commencer à penser et agir pour un monde qui le soit.

Nous n’avons pas choisis de normes pour féminiser nos textes, pour que chacune soit libre de choisir comment écrire, de choisir le moyen qui lui parle.