solidarité

Repris de la première lettre de prison et d’une affiche en solidarité disponible sur sansnom.noblogs.org

Un compagnon anarchiste, Ivan, a été arrêté en région parisienne le 11 juin 2022 par des flics de la Sous-Direction Anti-Terroriste de la Direction centrale de la police judiciaire. Il est actuellement inculpé pour six incendies de véhicules qui ont eu lieu à Paris et Montreuil entre janvier et juin, souvent revendiqué en solidarité avec des anarchistes en prison. Les flics ont mis en place des filatures, installé une caméra dans l’entrée de son immeuble, intercepté son courrier pour lui et une autre personne (non inculpée).

Vous pouvez lui écrire en taule à : Ivan Alocco
n°46355 MA de Villepinte
Avenue Vauban
93420 Villepinte

Repris d’un tract plus détaillé expliquant la situation disponible sur indymédia.lille

En avril 2020, Boris, un compagnon anarchiste a incendié sur le Mont Poupet (Jura) les antennes-relais des quatre opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que celles des flics et des gendarmes. Il a été incarcéré en septembre 2020 à la prison de Nancy, puis condamné en avril 2021 à quatre ans de prison dont deux fermes. Dans une lettre publique écrite depuis la taule, il a défendu haut et fort son acte par sa volonté de s’opposer à travers l’action directe à la numérisation croissante de nos vies, avec tout le contrôle, les ravages environnementaux et sociaux qu’elle implique. En août 2021, il a été grièvement blessé dans un incendie de cellule, et se trouve depuis aux mains du pouvoir médical.
Alternant entre le coma artificiel et la semi-conscience pendant quelques mois, Boris n’a pas pu faire ses choix. Les médecins n’ont pas manqué de se tromper sur les diagnostics, mais toujours avec une assurance sans faille. Récemment Boris a été transféré dans un service qui ne correspond ni à sa situation ni à ses besoins. Profitant de sa tétraplégie actuelle, et malgré le fait qu’il est en état de parler, lucide et combatif, les médecins ont décidé de ne pas le réanimer si une nouvelle infection grave survenait. Ce n’est alors qu’en protestant et en faisant écrire des lettres qu’ils ont dû prendre en compte sa volonté de survivre et reprendre un minimum de soins actifs.
Mais cela est évidemment devenu peu à peu inacceptable pour le pouvoir hospitalier. C’est ainsi que tout un ensemble d’autoritaire ont décidé de le punir. Suite à un signalement d’une médecin et d’une assistante sociale, le parquet de besançon (le même chargé de l’affaire des antennes brûlées) et une juge ont décidé de mettre Boris sous tutelle renforcée. C’est la section département une association d’origine vichyiste, l’UDAF qui aura désormais la main sur l’ensemble de son courrier, ses comptes et ses ressources futures.
L’exploitation et la mise au pas des personnes considérées comme « fragiles » ou « anormales » est un business subventionné et un rouage bien ancré, que font tourner toute une clique de détenteurs d’autorité et de bonnes intentions paternalistes. C’est aussi contre la dépossession à l’œuvre de toutes et tous qu’il s’agit de lutter,
Solidarité active avec Boris, de la manière que chacun chacune trouvera la plus adéquate…