Ce samedi 6 novembre à mauzé-le-mignon, tout le monde était au rendez-vous. Les flics et la FNSEA venus défendre en bloc la monoculture, l’élevage, les pesticides et une bassine en construction. Mais aussi les opposant·es qui sont allées rendre inutilisable une bassine déjà construite : démontage de la pompe, bâches découpées et en partie brûlés. Une démonstration en acte du « Une bassine construite, trois détruites » qui à valut une visite matinale de la flicaille à un opposant. Sans oublier les perquisitions et poursuites contre au moins trois autres personnes, dont l’une est accusée d’avoir enrichi le carburant d’une pelleteuse avec du blé.
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Du feu dans les tuyaux
Dans la nuit du 11 au 12 août, c’est une pelleteuse de la société 2 Sévrienne Service qui est partie en fumée à Saint-Sauvant (Vienne). La machine devait servir à l’INRAP pour réaliser des fouilles archéologiques avant la réalisation d’une des fameuses bassines. 60 000 € partis en fumée et un chantier à l’arrêt.
« Une bassine, c’est environ 10 hectares clôturés par des murs de terre d’une dizaine de mètres de haut, le tout tapissé de plastique.
Pour quel usage ? Il s’agit de piller l’eau des nappes phréatiques durant l’hiver, et donc d’assécher en partie les cours d’eau qui en dépendent, pour la réutiliser durant l’été. C’est une manière pour les gros propriétaires (ceux capables d’utiliser plusieurs hectares de terres agricoles pour creuser des trous) de ne pas respecter les règles d’irrigation, règles qui leur permettent déjà d’arroser n’importe comment. Ce captage et ce stockage ne sont rien d’autre qu’une privatisation de l’eau. Le tout est bien évidemment financé à 70 % par les différentes administrations prétendument chargées de faire respecter les quotas.
Les cultures irriguées sont principalement celles qui servent à nourrir le bétail (par exemple le maïs qui en plus n’est pas adapté au climat local). Non seulement les bassines permettent à quelques gros propriétaires de continuer à s’enrichir en s’appropriant les cours d’eau, mais elles s’inscrivent directement dans la déjà longue liste des subventions dissimulées au bénéfice de l’industrie de l’élevage. Une industrie responsable d’au moins 10 % des émissions de gaz à effet de serre, de la déforestation et aussi de la pollution des cours d’eau. De manière générale, l’agriculture qui profitera des bassines est l’agriculture intensive. Cette même agriculture qui ravage les sols, empoisonne le vivant à coup de pesticide. »
[repris du numéro d’octobre 2020]
Les habitant·es s’adressent aux élus
Le dialogue entre les habitant.es et les élus locaux est au beau fixe à Poitiers. En avril dernier c’était quelques mots doux que des noctambules avaient déposés sur le terne domicile du député de la 2 circonscription de la vienne, sacha houlié. Cette fois-ci, c’est une prose plus enflammée qui lui a été adressé sous la forme d’une poubelle en feu placée sur la porte d’entrée de sa permanence (11 place de provence). Une manière comme une autre, et peut être plus efficace que d’autres de faire comprendre tout le bien que l’on pense des politiciens.
Subversion ou Subvention
Avec le mouvement d’ocupation des théâtres, on a vu revenir la figure des artistes engagé·es. Des artistes qui ne se sont toujours pas rendue compte que l’art n’était qu’une marchandise et qu’ielles étaient des ouvriers comme les autres. Les contraintes de la production (subvention,mécène, salon…) impliquent forcément de policer la création pour rentrer dans un moule.
Les manifestations et luttes des exploité·es de l’industrie culturelle sont un spectacle parmis les autres. Parce qu’incapable de reconnaître leurs places au sein de la société spectaculaire, ces luttes sont vouées à reproduire en vain les simulacres de la révolte.
L’art est un outil utilisé par le pouvoir pour s’étendre et s’établir. Par exemple les fresques murales qui viennent recouvrir des murs habituellement couverts de slogans subversifs. Ou les processus de gentrification, comme l’école européenne supérieure de l’image qui déménage aux couronneries pour, comme le dit la présidente de Grand Poitiers (Florence Jardin) : “ouvrir le quartier”, “dynamiser”, “donner de la vie”. En bref : relancer la spéculation immobilière et dégager les pauvres.
Mais la figure de l’artiste ou des travailleureuses de la culture cache aussi les structures de pouvoir au sein du secteur. La direction des théâtres, scènes nationales et autres ne sont pas des alliées mais des ennemis de classe. Parce que toute lutte libératrice passera nécessairement par la confrontation avec la structure de classe, ces personnes ne peuvent pas êtres des allié·es parce que leurs intérêts sont ceux du pouvoir. Réouvrir les salles (de concert, spectacles, cinéma), c’est réouvrir leur droit à exploiter. Pourtant à chaque mobilisation du secteur de la culture, ce point essentielle semble disparaître. Et on voit la direction être invitée à des assemblées générales plutôt qu’être couverte de goudron. Normal dans une occupation qui n’en est pas une.
Une autre erreur habituelle, ce sont ces mobilisations (rassemblements et défilés) qui cherchent avant tout le symbolique et la forme plutôt que le fond. Et qui se retrouve donc à aller manifester devant pôle emploi plutôt que devant les entreprises qui bénéficieront d’une main d’oeuvre encore plus corvéable et précarisée, notamment les agences d’intérim et de services à la personne. Si le but est d’afficher les responsables et profiteurs, il existe bien d’autres cibles en plus que pôle emploi.
Un autre immanquable, c’est la “manif de droite”. Sous couvert de dénoncer des discours et pratiques malfaisantes, il s’agit juste de scander dans la rue les horreurs déjà diffusées par les médias. Car il est difficile de dépasser dans l’outrance les nostalgiques de vichy. Plutôt que des défilés de zemmour temporaires nous vous proposerons bien une “manif d’extrême-gauche”. Costumé avec des k-way, il s’agira d’aller symboliquement incendier les lieux du pouvoir, le tout sans caméra pour que l’évènement n’existe que dans les yeux des participant·es. Voilà le genre de théâtre de rue que nous souhaitons : subversif et participatif.
Squatter ou sauver, il faut choisir.
“Squatter ou sauver” nous plonge dans la vie d’un squat d’habitation et de lutte anarca-féministe-queer-antirasciste en non-mixité. Cela nous montre comment derrière ces mots, il existe plusieurs réalités. Comment squatter peut être récupéré pour faire dans l’humanitaire, comment l’auto-organisation ne va pas de soi et que la lutte peut être un effet de mode surtout esthétique.
À la base du problème notamment, un manque de définition des positions politiques claires pour le lieu et pour toustes. Même s’il y a eu des tentatives pour le faire au départ et en cours de route, la volonté de voir se réaliser ce projet a dépassé les doutes de chacune et tue les conceptions inconciliables de ce que sont les luttes féministes, queer et anti-raciste/décoloniale.
De cette expérience il ressort trois figures récurrentes que l’on peut transposer à d’autres luttes, si si vous les avez déjà croisées. Il y a l’ »associative », la “sauveuse” et la “radicale”. Les associatives consomment le squat comme un lieu alternatif dans un but individualiste et libéral, en oubliant régulièrement toutes les questions de sécurité. Pour elles, l’auto-organisation est soit impossible soit se fera magiquement et tout ira bien, sans penser une seule seconde que du “chaos renaît l’ordre, celui que l’on redoute, celui qui se met en place insidieusement, celui contre lequel on lutte” (coucou le féminisme blanc-bourgeois-cis-het).
Les sauveuses pensent le squat comme un moyen de pallier au manque de l’état, pensent en terme de quantité, d’hébergement de masse et d’urgence et d’intégration des personnes notamment les habitantes migrantes (coucou les gauchiasses rascistes-maternalistes). Ça efface totalement que le squat est un espace de lutte et d’émancipation vis-à-vis du pouvoir, en tout cas celui-là – car il y en a tout un tas dont les institutions se servent officieusement, ne l’oublions pas.
On en arrive aux “radicales”, celles qui veulent poser des mots, clarifier, discuter de fonctionnement, d’idéologies, de conflits. Qui s’épuisent à vouloir que toustes s’auto-forment et se remettent en question.
Le zine parle aussi des conflits, des agressions, des dynamiques affinitaires, de la safeitude, bref un sale tableau pour nous dire que nulle part, on est exempt d’oppressions systémiques et d’individualisme libérale. Partager les mêmes oppressions ne suffit pas à rassembler des individus dans une lutte. Cela ne prend pas en compte comment les personnes veulent lutter, pourquoi et avec qui. Prenons-le comme une piqûre de rappel pour tenter d’éviter de tomber dans les mêmes travers.
A lire sur :
https://paris-luttes.info/zine-squatter-ou-sauver-comment-le-14817?lang=fr
ou en cliquant ici : sauver-squatter
Cortège de fete
Depuis plusieurs semaines, on se retrouve chaque samedi en centre ville contre l’ordre policier et la société qui en a besoin. On se retrouve nombreux.ses et déter. Et ça fait plaisir! Ça fait plaisir de voir de moins en moins de gens qui filment et de plus en plus de personnes qui leur disent d’arrêter cette pratique qui nous met en danger. Plaisir de voir que certaines caméras ont été repeintes. Ça fait plaisir de voir autant de personnes qui ne se reconnaissent plus dans les promenades syndicales et préfèrent les manifs sauvages, largement plus vivantes. Les sauvages ne sont pas des moments folkloriques mais sont un moyen concret de perturber le dispositif policier. Les trajets convenus avec la préfecture permettent aux flics de se préparer aux mieux et donc de limiter notre action. La police peut dévier le trafic, stationner à des endroits clés ou nous bloquer l’accès à certaines rues.
Face à un dispositif policier poitevin très lourdement équipé par rapport à nous, notre force repose en partie sur notre imprévisibilité. Une sauvage qui reproduit semaine après semaine les mêmes parcours et tente vainement d’accéder à des endroits inaccessibles perd de de sa spontanéité et donc une partie de ce qui fait sa force : sa capacité à contourner le dispositif policier.
Un autre élément qui fait notre force, c’est la solidarité. Si nous courons, si nous nous dispersons, si nous nous scindons dès les premiers tirs de lacrymo, nous allons laisser des compas isolé.es derrière nous. C’est ces moments là que la police va utiliser pour arrêter des manifestant.es, ce qui à conduit à une GaV samedi 12 décembre. Ne pas courir mais marcher vite pour éviter des mouvements de panique, se regrouper et attendre pour permettre aux blessé.es de reprendre des forces, nous permettent d’être solidaire.
Relever les bras
Pour beaucoup, quand on évoque le sport, on pense aux cours de sport humiliants, aux profs qui nous forcent, aux mecs virils et violents qui nous matent, nous jaugent, nous jugent. Et puis on pense aux millionnaires, à la pub, et à toutes ces conneries dont parlent constamment les medias alors qu’on s’en tape. En gros, on pense oppression patriarcale et capitalisme. Mais loin de tout ça, le sport, ça peut aussi être autre chose. Ca peut même être émancipateur, à condition qu’il soit non-autoritaire.
Quand on parle de sport non-autoritaire, on veut en fait parler de sport avec le moins d’autorité possible. Comme dans toutes interactions sociales, l’absence d’autorité n’existe pas. Mais elle est moins un problème à partir du moment où elle est partagée, discutée, et ouvertement consentie. L’objectif, c’est de tendre vers le moins d’autorité possible. Pour cela, il faut sortir des schémas traditionnels des clubs sportifs, et penser la pratique différemment : ici comme ailleurs, les normes n’ont rien de normal.
Pour commencer, on a besoin de virer la compétition et son imaginaire. L’objectif de la compétition, c’est de gagner, c’est d’être meilleur que les autres, à tout prix, quitte à les écraser. C’est pour ça que la violence, physique comme verbale, les humiliations, le dopage, entre autres, font partie intégrante de nos représentations du sport. A la finalité (gagner), on préférera la manière, la forme. Se faire plaisir, jouer ensemble, s’entraider, progresser. Dans un environnement bienveillant et safe pour tout le monde. Virer la compétition, ça ne veut pas dire ne plus rencontrer d’autres équipes, juste ne plus les affronter : on organise des matchs pour jouer, rencontrer et s’amuser plutôt que pour dominer et gagner.
L’autorité dans une équipe est personnifié dans la figure du coach, qui est la plupart du temps un mec, même dans les équipes féminines. Le coach a toujours raison, et il sait mieux que tout le monde ce qui est bon pour l’équipe. Pour tuer le coach, il y a l’autocoaching. L’idée, c’est de permettre à chaque membre de l’équipe, ensemble ou à tour de rôle, d’être coach. En pratique, il peut s’agir de binomes qui préparent les différents temps d’un entrainement. Comme ce binome change à chaque fois, ça permet d’impliquer les personnes qui le souhaitent. Et pour celles qui ne se sentent pas assez légitime, l’équipe peut constituer un classeur, physique ou virtuel, avec des marches à suivre, des exercices, etc. Des moments d’échanges et des stages avec d’autres équipes qui ont plus d’expériences peuvent aussi s’organiser pour partager des techniques et des savoirs.
En dehors de l’équipe, l’autorité dans le sport est représenté par l’arbitre, qui est là pour faire respecter les règles et sanctionner. Pour tuer l’arbitre, il y a l’auto-arbitrage ! Contrairement à des idées reçues, l’auto-arbitrage, c’est possible dans tous les sports. A condition parfois de changer les règles pour les simplifier et pacifier le jeu. Par pacifier, on entend éviter les embrouilles et prise de tête, pas les contacts s’ils font partis du jeu et sont librement consentis. Dans beaucoup de sports, les règles sont faites pour les professionnel·les, dans le but de créer du spectacle. Ce qui provoque une augmentation du nombre d’arbitres pour les contrôler. Le foot est un bon exemple : il peut y avoir jusqu’à 5 arbitres sur le terrain. Pourtant, il existe des championnats de foot à 7 en auto-arbitrage, avec des règles différentes. Par exemple, les tacles sont interdits. L’auto-arbitrage suppose de changer de mentalité : alors que dans le sport traditionnel, tout ce qui n’est pas vu par l’arbitre est autorisé, il s’agit là de s’arrêter quand on commet une faute, ou quand on nous dit qu’on a commis une faute. Ce qui suppose de respecter les adversaires, et de leur faire confiance.
La question de la mixité ou la non-mixité est essentielle. Pour les femmes, mecs trans et personnes non-binaires, la non-mixité peut-être sécurisante, et permettre de reprendre confiance en soi loin du regard oppressant des hommes. Alors que pour les hommes, la mixité peut permettre de sortir de l’ambiance viriliste.
Pour sortir de l’imaginaire du sport compétitif et donc viril, l’existence de clubs tels que le Black Star et les Pict’aliens est essentiel, puisqu’ils permettent de montrer qu’une autre pratique du sport est possible. Ils permettent à d’autres, dans d’autres sports, de se dire qu’il est possible de continuer à pratiquer ce qu’iels aiment sans forcément subir des violences et des humiliations. Que créer des clubs qui se revendiquent non-autoritaire et qui pratiquent leur sport de manière bienveillante avec un but émancipateur n’est pas une utopie.
No bassaran
Les actions contre les bassines ont pris différentes formes, ciblant aussi bien les bénéficiaires de cette absurdité destructrice que les différents pouvoirs qui la finance et la rende possible.
Août 2018 : Sabotage d’enrouleur et de câbles d’irrigation de deux irriguant à Amuré et Bourdet dans les deux-sèvres en période de restriction d’eau. L’un des irriguants, Thierry Géant est élu municipal à Amuré.
Juillet 2020 : – tag « Non aux bassines » sur la maison de l’agriculture à les ruralies, près de vouillé. La chambre d’agriculture des deux-sèvres promeut le projet des bassines.
– un tag « Non aux bassines !! » sur la mairie d’Amuré revendiqué par des tritons masqué.e.s.
Août 2020 : – Réunion d’informations sur le sujet à Poitiers
Septembre 2020 : – inscriptions sur la route lors du passage du tour de france
– sabotage de matériel d’irrigations (notamment une rampe et une pompe) chez des éleveurs irriguants qui vont profiter de la construction d’une bassine
Octobre 2020 : – Manifestation à Epannes contre les bassines
Des ronds dans l’eau
Disparition en masse des insectes, augmentation des températures, pollution des cours d’eau (comme celle causée par l’usine Carembar à Lencloître en 2018), augmentation des désastres climatiques en nombres comme en amplitude… Nombre de ces changements sont déjà irréversibles et sont la conséquence directe de la société capitaliste. Pourtant certaines personnes continuent de nier les faits et s’obstinent à persévérer dans cette voie destructrice. Dans la région Nouvelle-Aquitaine, cet aveuglement prend notamment la forme des bassines.
Alors c’est quoi une « bassine » ? Il faut visualiser environ 10 hectares clôturés par des murs de terre d’une dizaine de mètres de haut, le tout tapissé de plastique.
Pour quel usage ? Il s’agit de piller l’eau des nappes phréatiques durant l’hiver, et donc d’assécher en partie les cours d’eau qui en dépendent, pour la réutiliser durant l’été. C’est une manière pour les gros propriétaires (ceux capables d’utiliser plusieurs hectares de terres agricoles pour creuser des trous) de ne pas respecter les règles d’irrigation, règles qui leur permettent déjà d’arroser n’importe comment. Ce captage et ce stockage ne sont rien d’autre qu’une privatisation de l’eau. Le tout est bien évidemment financé à 70 % par les différentes administrations prétendument chargées de faire respecter les quotas.
Les cultures irriguées sont principalement celles qui servent à nourrir le bétail (par exemple le maïs qui en plus n’est pas adapté au climat local). Non seulement les bassines permettent à quelques gros propriétaires de continuer à s’enrichir en s’appropriant les cours d’eau, mais elles s’inscrivent directement dans la déjà longue liste des subventions dissimulées au bénéfice de l’industrie de l’élevage. Une industrie responsable d’au moins 10 % des émissions de gaz à effet de serre, de la déforestation et aussi de la pollution des cours d’eau. De manière générale, l’agriculture qui profitera des bassines est l’agriculture intensive. Cette même agriculture qui ravage les sols, empoisonne le vivant à coup de pesticide.
Les bassines font partie d’un ensemble de dispositifs, des éoliennes industrielles à la voiture électrique, qui servent de miracles technologiques pour dissimuler le mur dans lequel cette société nous entraine. Les bassines ne sont nullement une manière de s’adapter, mais une tentative couteuse de nier la réalité et de perpétuer un système voué à disparaitre. La question étant de savoir si nous voulons ou non disparaitre avec lui.Toutes ces prétendues tentatives ne nous sauveront nullement, au contraire même, elles ne feront que rendre l’inévitable choc plus brutal encore. C’était déjà hier qu’il fallait arrêter la machine, mais il n’est jamais trop tard pour commencer.
Le placard
Le placard c’est un lieu à remplir d’outils pour déconstruire ce qui nous détruit et reconstruire selon d’autres envies. Un bric à brac pour tendre vers l’autonomie, échanger des savoirs et pratiques, se défendre contre ce monde pourri, créer, inventer… Dans ce lieu on tente d’être attentif·ves aux autres, de créer de nouvelles étagère pour y ranger plein de trucs plus que de reconstruire des murs entre nous.
Le placard est ouvert pour se rencontrer, apprendre les un.es des autres, faire évoluer les et ses idées.
Le placard est un lieu collectif, avec la volonté que sa gestion et son organisation le soit aussi. On tentera d’être moins opaque qu’une porte de placard. *C’est qui on ? C’est un nuage d’individus, à géométrie variable, regroupé pour faire vivre ce lieu et des idées, indépendant de tous partis, orga institutionnelle, petit·e chef·fe… et on souhaite le rester.
Si tu as envie de t’y investir, de proposer des choses la porte du placard est ouverte.
Ouvert le dimanche après-midi et parfois le mercredi
Au 23 route de paris à Poitiers
Le programme à jour sur https://leplacard.noblogs.org